Je sais des mondes aux frontières du paraitre,aux lointains des mots mais les yeux des souffrants sont toujours là. Les pleurnichards dorment dans des arbres morts,cernés par la terreur de disparaitre.
Cloués aux charbons des nuages inexorables et leurs grains de temps si passant. D’ailleurs dans les rues d’effroi seul le temps passe.
Demain chagrins,araignée des putains et la perte.
Inexorable.
D’autres somnolent dans les immondices du confort des faibles,le cul plat rivé aux écrans dériveurs.
Dessus,la pluie et des poignées d’étourneaux étourdis.
L’ignorance,la frustration et la haine.
Le plafond mouillant de l’obscur,le misérable lavoir des âmes désarmées. Restent les ventres plein,le confort du vide et les artifices des demi-vies bien plaqués sur le bois d’injustice.
Les échafauds sont si félins et si vrais. La mort comme vérité.
Revanche de l’impuissance et les manches tricolores remontées.
Machines à foutre ou à rien foutre,pour en découdre. Stérilets qui sèchent sur le fil et la soif du sang.
La bêtise converge vers l’universelle salaison. Le diable est un boudin d’humains.
Ribambelle de ribauds,mortelle mortadelle et abysse des saucisses.
Finalement en ce monde cannibale,constellé de trous de balles,seule importe la danse des viandes à vendre et le commerce des bouchers.

3 novembre 18h00

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