Ombres.
Les ombres font parfois semblant d’être humaines, désirables à l’envers du soleil.
Au coin de la porte ardente poussent des blés noirs et des corbeaux blanchis.
La folie répond présent aux coups du feu qui étourdissent.
Il fait soif dans la rumeur écarlate.
Alors dans cette clameur brulante le cortège s’immobilise.
Échoué sur les berges du vide qui s’ouvre alors, il fait taire les teintes et le temps demeure plat.
Rien de tel que cet enterrement anonyme et silencieux pour se sentir creusé.rogné.
Parcouru de frissons douloureux.
Envahi et possédé comme crucifié, pétrifié, enfant de sable, devant la mort par des myriades d’insectes brulants.
Ainsi n’y a-t-il que la lumière et les ombres.
Le singulier et le nombre.
L’indivis mortel et la foule éternelle.
A l’infini je gueule sans avoir cette tète de chien.
Sans savoir en avançant dans le noir.
Ainsi l’ombre vainquit ce que nous crûmes être lumière
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