Pressure incertaine.

Empaler l’impala
et déchausser l’adam.
Faire battre l’écœurée
sur la poutre qui danse.
Tourner les images,
les dragons des lits
et les fourneaux de glace.
Partout,morveux,sont les dés jetés.
Les abeilles s’ennuient du jour.
Dans les coins des chemises
rampent les mollusques fripons.
Le violet,le gris,le noir
et la lumière des cabinets.
Les fleurs sont des salopes
couperosées aux pétales écartées.
Il importe que tout se ferme,surtout leurs dédales odorants
quand les douleurs éclatent aux pistils distillés.
Que la douleur ni le plaisir.
Et puis bouturer.
Les obelisques blessants des odalisques.
Les discoboles malchanceux.
Les chauves primitifs.
Les travelos liquides
Les ouvrages bétonnés de l’age.
Ceux qui datent du premier rien.
Et puis cloturer.
Durer peut étre.
Resentez la décrépitude.
La solitude du ciel abattu en flammes.
Les chandeleurs sinistres.
Les poellades des cancéreux.
Les chevaux crépus abattus dans l’assiette.
Les muses ailées écrasées de beefsteak.
Les statues qui naissent perdues.
La violence des sourds sur les murs.
Tous les bébés étouffés dans les tiroirs.
Le printemps de linceul sur la foule.
Je t’abohre mon amour.
Un mot moisi à six pieds sous terre
à l’orteils eventail d’un tailladé.

Les notes des mots sont salées.
Alors on les noie avec de l’eau lourde dans l’anisette horrible des sanisettes.
Un mouchoir.
Une poche.
La fatigue sous les yeux.

12 avril 2012 22h52

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