me cacher derrière la grimace de la mort
tordre l’airain à m’en faire mâle
pour plaire aux idiots sans messages
me défoncer le cœur sur la route biseauté du temps
perdre et pleurer tous les saules sur les chemins salis
des salauds
perdre la mondaine errance et le sourire d’antan
pour faire péter d’orgueil les simplets dans leurs cercueils de ville
lever la croupe par dessus les basses montagnes
là ou circulent les rumeurs et les sourires des bien perçants
leur carquois mouillé de foutre accroché aux balcons
cracher sur les cirrhoses cérébrales des buveurs d’eau plate
comme leur encéphalogramme si léger
abreuvé de culture confiture dégoulinante de fausseté
d’ailleurs je sais les bouches menteuses,déformées,
ruinées d’incontinence verbale
ils sont si malheureux,si incompris,si seuls
les vagissants
ils ne pleurent pas empetres dans les vagins ou pendus aux saucisses de la gloriole
chiens édentés affamés,bien allongés sur les cadavres de vos envies
la porte portuaire ne s’entrouve pas pour toi
tout au plus la misère des vieux
l’adieu dégoulinant
la pitié comme aimant

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