Une vie de boue.
Debout avec des béquilles de lumière.
Avancer et puis ralentir,enlisée,dans tout
s’enfoncer,étouffer,n’avoir plus d’air
d’air de rien d’ailleurs
et puis nulle part,sur mon île morte
prendre la porte,crever du cœur
voir fuir dans le ciel,tous les volatiles et les eaux fortes
tous les pinceaux qui étreignent les nuits
et se réveiller dans les clapets des ruelles
parmi les foudres et les endormis
se demander si la vie des autres est belle
« sûrement » répondirent le chœur arraché au crucifix
et puis nulle part,sur vos îles
n’éclosent les fleurs de la peur,des angoisses,des douleurs
ces pointillés sublimes et si colorés,éventails papillons sur l’azur mordoré
prendre l’aorte et dessiner les pluies sombres du cœur
l’oppressé,l’inutile,l’erreur au matin,éveillé…

03/10   13:02

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