L’Abattoir,dortoir des enclumes,bouches sans ferrures pour les trous de mémoire,
les ronflements,les pets,la ripaille
ou alors les gouffres capiteux des perditions depravées sur la paille
l’allée des roses prend la poudre d’escampette sur les gueules fardées
l’ancien régime sans selles et sa boulimie de misère linéaire,à sniffer sous les perruques
Les carcasses roses défilent uniformément mutilées aux crocs de bouchers
estampillées,labellisées dans la laideur frigorifique
Saisissant éveil à mi chemin de la hache
Et puis les dormants sans belles,les poubelles à fric,les manivelles à putes
les cageots roulants,les ogres aux yeux mi clos,les cuves à maroille,mes christ dans la bière
et tout ce vermeil,cette teinture de survie souillée dans la cuvette,y voir à travers et contre tout
laisser sa marque de sang comme caillots de bourrin afin de ne plus se perdre
et s’égarer quand même,surprise d’être toujours en ce rêve infernal,
suivre le crottin abject et
laisser le repos aux moutons à décalquer,respirer en pointillés
et affronter la corde qui mène aux réponses,traversant les gorges des démons
et la prunelle des dieux
découvrir l’éclipse d’apocalypse, épeler la mort de son petit nom,peler le fruit de la connaissance,laisser l’ignorance aux abandonnés du schéol,aux inscrits du livre noir,
aux éclipsés,aux braves trouillards,aux ressources inhumaines,aux empalés du pentacle,aux débâcles,
aux messes à cent balles.
Une balle par pourceau….

20h58 23 janvier 2014

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