L’allumage s’est étouffé
la magie a disparu,merlin a déchanté,le coq s’est tu
sur le fil des Andes les ondes sont courtes
et longues sont les dents des pumas
pacha-mama sommeille sur le flanc blessé du volcan
des pachydermes plantés dans la chair
les hommes fourbus s’esquivent
l’étendue qui aveugle,régime salin,sodium et Gomorrhe
ailleurs des ombres courent sous un temple vert de feuilles chargées
les charrues miaulent dans les villages aux enfants noirs et nus
la carne sèche sur l’osier,les mouches s’infiltrent dans les nez
aux antipodes on a plus pied
les gratte ciels font l’urticaire,les antiquaires vendent des cheveux,les grilles sont brûlées,
les cacahuètes dans les toilettes,les poils nubiens allongés dans les déserts de parpaings.
Les moteurs ont explosé
les flots bleus sont devenus merdeux,près des égouts,dans la mer.
Alors je prends l’ancien temps.
Rien n’est plus vierge que les secondes naissantes.

23 avril 2014 18h44

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