BAD VENUE

Les grincements de dents, les gîtes coulés, les années de glaise ont Beau dos
Le firmament des mamans, les amants des pets stellaires ont bel air
Et la purée des confettis, les yetis impubères saisis d'explosions,
A qui la victoire, nul ne consent sous paquetage.
La fleur des joncs dépucelée, la tranchée d'artères
Que les gueules de marbre et les cœurs troués d' acrobates
Sur le pantin christique, mimétique des cinétiques en projection.
Divaguer sur la boue qui nourrit le technicolor
La pourriture s'envole éventrant les flammes
Les grandes croix se jetant morcelées au soleil
Le ciel s'empierre et tombeaux joyaux
Embruns de terre se vidant de tonnerre
Que de sphincters accrochés aux berceaux!
Les serpents bleus, les troncs creux, les quatre vents
Les grumeaux d'enfer, la part du gâteau de fer
Que bravent les grumeaux des sables
Et la soupe intime qui vogue
Les débris de peaux
Ce carnaval mouillé et les ancrages baveurs
Les soufflets d'épaves brulées
Les agonies masquées, lancinants aiguillons
L'eau de la nuit de glace souillante sous les grossiers pétards
Qui donc peut vivre sans le naufrage et la guerre?
Allez-vous sans eux vous soustraire
Aux furies allaitantes et austères
Aux allégories bleues et noires
Vous soumettre?
A jamais crier, jusqu’à la renaissance.
Crier la justice.
Crier la mort des salauds.
Crier comme l'enfant.
Et croire en l'homme comme ces imbéciles,
En dieu.

25 juin 2022.

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