Le vent cingle et mugit,la vie s’avance,conscience démunie.
Demain est peut être un nouvel abat jour.
Dans les entrailles des murs lépreux on lit parfois le testament des vieux qui ont perdu.
Un graffiti,une gravure,une entaille.
La marque des ongles labourant les cercueils.
Un long ennui,un temps infini,si égaré dans l’inaction et l’inutile,dévoyé.Au fond des lits cloutés des asiles,il y a des peluches de misère.
Des plaintes au plafond,des appels dans la terre,des hurlements de vérités que nul n’entend.
C’est dans ces cris sans intérêt que croissent les mauvaises herbes et les ronces.
Étrange serre étrangère ou se mêlent les droséras.
Une sphère opaque,une prison pour végétaux.
Dans les lents mouroirs sans miroirs des zones interdites,il y a nous,en devenir.

1er février 2014 13h27

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