Les plissements des rides,
chemins des anges arides,
des djinns aux bosses lubriques.
Les empires au dessert.
Haras kiris de l’ennui au chevet des chevaux du soleil.
Barbecue des culs rasés,des cuillères abrasées.
Phaéton.
Nuances de moucherons abrasés de lumières.

Le grincement des lipides,insipides,
dans les tuyaux du sang livide,
la mort allongée,langée.
Dérangée sur l’étagère ingérable des nouveaux nés.
Les violettes crasseuses du mal,clouées
aux trous des églises à naître.
Les meurtrissures meurtrières..
Les bras des chemises qu’il faut ranger.

Les boniments des peaux d’échappements,
vers la rivière de briques qui se vomit,
au bord du cimetière.
La farandole des idoles noires
affalées sous la torture d’acier des croix.
toutes les noix qu’on ne brise;
Toutes ces joies subites qui de cuivre se déguisent

Et puis ceux qui disent trop;
les Alexandres des urinoirs,
les nains qui demain,peut être, seront grands et droits;
,les boueuses,les gueuses,
les pleureuses aux masques de porphyre
et leurs esclaves d’or niais;
Imbéciles cœurs fracassés,volontaires sous le vide;
Les furies en offrande au cou offert des vieux

Le génie meurt dans la boue,sa mère amère.
Breuvage incandescent des incandescents.
Tout autour l’infect plumage.
Ce noir battement bleuté d’ ailes,froissement des alités.
Si surs,si sucrés,si certainement condamnés.
Pâtisseries tristes au crépuscule du pauvre trépas.
Repus sont les orges des égorgés
dont on fait leurs bières.

L’amour mol des éponges,
le fol amour des fous,
l’aveugle amour des morts,
les farandoles dormantes des amoureux.
Les parenthèses des alphabets de souffrances.
Ce vide impénitent que nul n’entend.
Toutes les tristesses à venir qui dansent.

Avant…Après

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